Le contexte actuel
Il ne vous aura pas échappé que nous sommes depuis quelques années dans un monde secoué, en mutation. Il n’y a pas que les mutations écologiques, technologiques, énergétiques, de populations… Il y a aussi des mutations dans nos désirs, nos attentes, notre philosophie de vie…
Un peu plus chaque jour, des personnes prennent conscience que les mondes de la consommation et du virtuel ne leur apportent pas la satisfaction espérée, un bien-être réel. De plus en plus de personnes, dont un nombre croissant de jeunes, développent des maladies. Ces maladies sont le reflet de souffrances intérieures, de tiraillements entre les aspirations et les héritages.
Ces changements sont couramment associés au passage dans l’ère du verseau dont beaucoup s’accordent à dire qu’il a commencé en 2012.
Le malaise actuel
L’ère du Poisson dont nous sortons s’accommodait de nous voir agir pour avoir et accumuler des biens matériels et vivre en fonction de castes sociales. Pendant cette longue période, environ 2000 ans, la plupart des êtres vivants se satisfaisaient d’être pour avoir et faire. Ils cherchaient à faire grandir leur confort et sécurité matériels. Les ressources de la Terre ont été largement et irréversiblement entamées dans cette course à l’ascension.
Désormais, nous observons que toutes les générations ont besoin de donner un sens à leur vie, de savoir pourquoi elles agissent, pourquoi elles existent.
Ainsi, l’ordre s’inverse, l’humanité veut faire et avoir pour être. Le focus n’est plus le même. Le détachement se profile. Non pas que les valeurs matérielles doivent disparaître, mais elles sont au service d’un but et non plus le but.
Comme dans toute transition entre deux états, nous traversons une crise. Les vieux systèmes luttent pour leur survie tandis que de nouveaux systèmes émergent sur tout le globe et veulent légitimement avoir leur place. Consommation de masse, spéculation, alimentation dénaturée, éducation inadaptée aux différents profils d’intelligence, justice submergée, autoritarisme en entreprise… se heurtent aux exigences nouvelles telles utilité, fiabilité, qualité, authenticité, responsabilité, santé, équilibre de vie, liberté, reconnaissance de la valeur unique de chacun …
La rébellion gronde. Celle de la terre, qui tremble, noie, brûle, éructe… et celle des hommes et des femmes qui ne profitent pas des avantages des vieux systèmes.
Face à cette situation, comme face à toute épreuve de vie, nous pouvons être dans le désespoir (il n’y a jamais eu autant de suicides), le renoncement (il n’y a jamais eu autant de dépressions), l’indifférence (tant que cela ne perturbe pas trop mes habitudes), l’espoir, la foi ou la confiance.
L’espoir, La foi ou La confiance
La différence entre les trois derniers mots est significative en terme de puissance de réalisation.
La notion la plus passive, et donc la moins productive, est l’espoir. Ce que nous voudrions voir arriver est reconnu possible ou comme devant se réaliser. Nous sommes dans une forme d’attente que cela se produise. L’espoir apporte une attitude positive qui permet de continuer à vivre avec une forme de sérénité.
Avec la foi, nous montons d’un cran dans l’énergie que nous allons mobiliser pour atteindre notre désir, notre idéal. En effet, la foi nous permet d’être sûrs que nos actions porteront leurs fruits un jour. Cette étape demande d’avoir confiance en nous, en l’humanité… La foi nous aide à tenir la distance et à aller de l’avant malgré la peur.
La confiance est une force créatrice très puissante. La confiance calme les peurs que nous vivons presque tous : peur de l’échec, d’être incapable, d’être rejeté, humilié, de manquer d’argent, de soutien, de volonté, d’énergie… La confiance, c’est être certain que quoi qu’il arrive :
– c’est parfait ainsi,
– nous recevrons d’une manière ou d’une autre ce dont nous avons besoin au moment opportun
– si nous sommes contraints d’ajuster notre projet, ce sera pour une meilleure formule.
Quasiment rien ne peut nous arrêter. C’est savoir au plus profond de soi qu’il y aura toujours une solution, que nous n’avons rien à craindre.
L’enfant est dans cet état de confiance les premiers temps. Il ne se demande pas s’il marchera un jour, il sait au fond de lui qu’il a la ressource pour y arriver, même s’il ne sait pas comment, ni quand, ni où il va faire ses premiers pas. Il ne commence à douter de lui que par la répétition des peurs exprimées par les adultes ou parce que nous l’empêchons d’essayer encore et encore ou parce que nous dénigrons ses efforts. L’enfant apprend naturellement grâce aux échecs successifs. Il ne prend ombrage de ses insuccès que si la réaction des adultes est dévalorisante.
Illustrons cela par un exemple
Admettons que mon métier ne me procure plus d’enthousiasme, que je commence à traîner des pieds pour aller au bureau le matin. J’éprouve de plus en plus le désir de changer de métier sans forcément avoir encore une idée précise de ma nouvelle activité, celle qui me plairait maintenant.
– pleine d’espoir, j’espère qu’une opportunité idéale pour moi se présentera à moi. Je ferai peut-être quelques démarches mais j’attends plutôt que cela arrive tout seul. Je me contente d’ouvrir mes yeux et mes oreilles. Si je me mets en action, le moindre pépin peut me faire reculer.
– Avec la foi, je sais que le métier fait pour moi m’attend quelque part et je me mets à sa recherche. Je m’analyse pour savoir ce qui me plairait vraiment afin de définir un ou deux métiers séduisants pour moi. J’interroge les gens qui font ce métier, voire je demande un stage pour l’expérimenter. Une fois que je sais quel métier me « stimule », me met en joie, je commence à solliciter une formation, un poste ou alors je crée mon entreprise. Certains pourrons même créer un nouveau métier.
Et je n’abandonne pas dès le premier obstacle. Je m’adapte à ce qui se présente. Je m’ajuste et je lâche prise sur le résultat.
– En confiance, je fais la même chose sans vivre la peur. C’est comme si j’étais sûre que la nature, l’univers, Dieu, une force supérieure… m’amènera à bon port, saine et sauve. Je vis dans la joie de chaque action qui me rapproche de mon désir. Je vis pour le bonheur du moment présent.
Alors vous ? Où en êtes-vous ? Désespoir, renoncement, indifférence, espoir, foi, confiance ?
Si vous êtes dans les deux premiers cas, je vous invite à vous faire aider pour évoluer vers le soleil.